La CGT indispose Jean-François Copé
Pour ceux qui prendraient ma prose en route, ce monsieur est le chef des députés Ump et l'un des caïds de ce parti. il a été aussi ministre de droite. Il a eu des amitiés certaines (vacances et cadeaux) avec monsieur Ziad Takéieddine, homme d'affaires bien connu, plusieurs fois mis en examen dans l'affaire Karachi pour du supposé fric sale empoisonnant la campagne présidentielle de Balladur, dans laquelle Nicolas Sarkozy était très, très proche.
Et donc, cet archange de la politique française vient de dénoncer l'appel de la CGT à battre son pote à l'Elysée au second tour de l'élection présidentielle. Ni plus ni moins, il demande que le temps de parole, accordé par les médias, à la CGT, soit décompté de celui de François Hollande.
En bon avocat d'affaires qu'il est exactement, (en plus de la direction de l'Ump, de la mairie de Meaux et d'être député, car il faut bosser plus pour gagner plus), il plaide qu'appeler à voter contre Nicolas Sarkozy est appeler à voter François Hollande, puisqu'il n'y a que 2 candidats au second tour. il ajoute ne pas voir "comment la CGT peut conserver le début d'une crédibilité en se mettant à ce point au premier plan du débat politique de la présidentielle" et "demande donc que le temps de parole utilisé par la CGT soit décompté par le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) du temps de parole de François Hollande". "Puisque désormais la CGT se comporte en parti politique, elle doit donc être traitée, non plus en représentant des salariés, mais en parti politique", insiste-t-il.
Bien sûr, en avocat d'affaires et donc défenseur des patrons, il ne remet pas en cause les positions publiques du Medef, dont celle de sa présidencte Laurence Parisot sur le bilan eceptionnel de Nicolas Sarkozy. Sans doute au nom de la démocratie libre et non faussée.