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Publié par Le Mantois et Partout ailleurs

Communiqué du groupe communiste, républicain et citoyen au Sénat:

 

Licenciements boursiers :

 

     Il aura manqué 4 voix au Sénat pour protéger les salariés.

 

 

     La proposition de loi déposée par le groupe CRC, tendant à interdire les licenciements boursiers n’a malheureusement pas été adoptée au Sénat. Il aura manqué 4 voix à la majorité de gauche pour que les salariés soient enfin protégés face à une logique financière qui, systématiquement, fait primer les actionnaires sur l’emploi et le droit des travailleurs.

 

     Comme l’a rappelé en séance Nicole BORVO, Présidente du groupe CRC : «les masques tombent. On ne peut pas d’un côté dans les circonscriptions électorales se présenter devant les salariés licenciés et leur apporter son soutien, et de l’autre, ne pas voter une proposition de loi qui, si elle avait été adoptée, leur aurait permis de conserver leur emploi ».

 

     La situation dramatique de l’emploi, marquée par l’inscription quotidienne de 1000 nouveaux salariés privés d’emploi à «Pôle Emploi », par la transformation de la France en un cimetière industriel, fait écho à l’augmentation de 34% que se sont consentis les grands patrons entre 2010 et 2011 et la progression de 13% de valeurs des actions cotées au CAC 40 et donc des dividendes.

 

     Nos concitoyens jugeront.

 

 

    Rappel: les élections sénatoriales de septembre 2011 avaient pourtant fait basculer le Sénat à gauche. Et voilà que ce vote négatif contre les licenciements boursiers intervient quand le candidat socialiste annonce, dans un journal britannique, la disparition des communistes en France. Coïncidence?

     On attend avec impatience le vote du 21 février des groupes socialistes et écologistes contre le traité Merkel-Sarkozy instaurant la règle d'or capitaliste, des sanctions automatiques au détriment de la souveraineté nationale et l'institutionnalisation de la politique libérale dans l'UE, à savoir, par exemple, la modération salariale, les privatisations et la casse des conventions collectives. Déjà, au Parlement européen, la droite, le groupe où siège le Modem, les socialistes et les verts ont fait cause commune (443 voix pour, 124 contre et 75 absentions) dans une résolution unique pour le traité Merkosy, dont sa déclinaison nationale sera présentée devant les parlementaires français. Allo, l'Elysée, pas de référendum en vue pour cela?

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