Toujours plus de fric pour Dexia

Crise financière : Faudra-t-il nationaliser les banques ? les propositions de Debout la République

Dans le système capitaliste, l'Union européenne parle de concurrence libre et non faussée, ça fait plus class, quand ça va mal (très souvent), les citoyens passent à la caisse. Et quand ça va bien, les citoyens passent toujours à la caisse, mais banquiers et actionnaires, les uniques profiteurs de cette mauvaise société, se remplissent davantage les poches.

Dexia est une banque franco-belge et à moindre mesure luxembourgeoise, le pays du roi des Belges et le grand-Duché du Luxembourg étant, comme on le sait, terres d'accueil pour la spéculation et la fraude fiscale. Dexia est à nouveau dans le rouge. Et comme ça ne se fait pas dans l'UE, le 31 décembre 2012, la Commission de Bruxelles vient de valider le énième plan de sauvetage.

Les économistes de la pensée unique et de la fin de l'histoire parlent d'une nationalisation. En fait, on nationalise les pertes enregistrées, pour augmenter le capital de 5,5 milliards d'euros, fric fourni par les puissances publiques, c'est à dire par les citoyens. Tout en sachant que le passif de Dexia ne pourrait être remboursé qu'en 2099. Oui, mes chers lecteurs, le trou de Dexia atteint presque 1 000 milliards d'euros, pire que la Grèce, c'est dire...

Bien entendu, dans les JT à la sauce capitaliste, on ne vous a pas informé de cette magouille. Pire, symbole de la folie spéculative des banques, notamment de Daxia, celle-ci, au début des années 2000, a proposé des "emprunts toxiques" aux collectivités locales pour satisfaire la cupidité de ses actionnaires.

Et si on s'occupait de notre argent et qu'on nationalisait puisque c'est prévu dans notre constitution? Mais pas provisoirement...

#politique